Bonjour tout le monde !

Né à Marseille en 69, j’ai vécu mon enfance et mon adolescence à Rochegude, un petit village du sud de la drome en Provence.

Un début de vie simple et tranquille, avec pour passions la lecture, le judo et un goût prononcé pour les Mathématiques et la relation pédagogique.

C’est ce dernier qui m’a fait migrer vers le grand nord, à l’université de Grenoble en Isère (à l’époque pour moi, tout ce qui se trouvait au dessus de Montélimar se trouvait proche du Pôle Nord !)

Enfin, mariage, enfant et la trentaine passée se sont accompagnés d’un retour aux sources en Provence, après un saut à Belfort (micro-climat : oui ….¦ mais froid).
C’est à cette occasion que je suis tombé amoureux du métier d’entrepreneur, mais ceci est une autre histoire … qui sera plus développée dans mon parcours professionnel … d’un Didier Hernandez multi-métiers !

Auto Entrepreneur : un changement de paradigme sociétal en marche ?

Depuis quelques mois, nous assistons au succès du lancement du concept de l’auto-entrepreneur, basé essentiellement sur une modification à la marge du statut existant depuis plusieurs années de la micro-entreprise. Un statut de micro-entreprise adapté pour une très petite activité qui intéresse souvent des personnes en recherche emploi qui ont l’ambition de créer une entreprise individuelle.

Mais d’où vient cet engouement soudain des salariés (actifs ou pas) pour la micro-entreprise ?

En fait, ne nous trompons pas de termes : ce n’est pas la « micro-entreprise » qui intéresse les salariés, mais « l’auto-entreprise ». Qu’une question de vocabulaire me direz-vous ? OUI et tout ou presque est là :
les mots sont des symboles qui supposent une représentation partagée, en l’occurrence un nouveau paradigme de société est en marche.

D’un ancien paradigme vers un nouveau

En effet, notre société française a depuis longtemps opposé dans son imaginaire collectif, entrepreneurs et salariés. Un clivage qui tient d’un paradigme sociétal lié, pour faire simple, à une approche du fonctionnement de notre société sous forme de lutte de classes.
Une représentation si prégnante de deux mondes séparés, qu’elle est évidemment trop souvent confirmée dans la réalité, des deux côtés de cette barrière imaginaire :

Du côté des entrepreneurs qui trop souvent « luttent » pour que leurs salariés tiennent mieux compte des contraintes de rentabilités du projet d’entreprise. Ils le font dans le cadre de l’application de la relation de subordination des salariés, notamment concrétisée par un contrat de travail.

Du côté des salariés qui trop souvent « luttent » pour que le chef d’entreprise tienne mieux compte de la rentabilité de son activité pour le projet de l’entreprise. Ils le font dans le même cadre que les entrepreneurs mais de l’autre côté de la barrière cette fois.
Ainsi dans ses postures guerrières qui ne laisse que peu de place au dialogue pour travailler ensemble, chacun essaie de tirer la couverture à lui sans vraiment chercher à bien comprendre l’autre dans un même but partagé.
En effet, à la lecture d’un contrat de travail, on voit avec difficulté l’expression de l’enjeu commun, pourtant essentiel aux deux partis : le lien entre le poste lié au contrat de travail et le projet d’entreprise !

D’une lutte vers une autre basée sur de nouvelles représentations

Aussi peut-on voir dans le train de mesures politiquement marketées avec efficacité par le gouvernement français autour de l’imaginaire de « l’auto-entreprise », un pont possible entre ces deux côtés de la barrière :

  • Du côté des salariés (actifs ou pas) :
    Un pas vers une meilleure compréhension de l’esprit d’entreprise et du métier d’entrepreneur qui consiste à faire vivre et développer un projet d’entreprise. Une compréhension qui passera par un apprentissage de la gestion de nouvelles formes de risques jusque là camouflées par le confort trompeur du statut de salarié, avec son train de dispositifs sociaux pas toujours bien compris. Une meilleure compréhension de la gestion de risques qui peut permettre au salarié de voir que les luttes à mener sont surtout pour le soutien d’un projet d’entreprise efficace, réussi.
  • Du côté des entrepreneurs :
    Un pas vers une meilleure compréhension de l’enjeu délicat de la subordination. C’est en réalisant que ses salariés peuvent avoir eux aussi une démarche de projet d’entreprise qu’ils peuvent réfléchir à comment mieux servir leur propre projet d’entreprise en tenant compte des ambitions de leur salariés : en effet, le chef d’entreprise ne doit pas sous-estimer le moteur extrêmement puissant qu’est la prise en compte des ambitions du salarié en adéquation avec la gestion d’un projet d’entreprise qui, s’il n’est pas suffisamment partagé, risque de rester lettre morte, ou tout au moins difficile à faire vivre sans trop de luttes …

Le succès de l’auto entrepreneur est le symptôme d’un nouveau paradigme de la lutte pour le développement

Les logiciels libres en entreprise : risques ou opportunités ?

Le marché de l’informatique est en cours de restructuration et à cette occasion, les rapports entre les prestataires informatiques et leur clients peuvent devenir plus clairs et plus cohérents.

Une évolution des modèles économiques informatiques est en cours et avance à grands pas.
Elle s’appuie sur l’émergence et la consolidation de nouveaux types de licences et standards informatiques, liés aux logiciels qualifiés de « libres », en complément de logiciels qualifiés de « propriétaires ».

Qu’est-ce qui caractérise un logiciel libre ?

On peut identifier les logiciels libres comme des logiciels « publics », qu’on peut utiliser, modifier, distribuer en toute liberté, librement téléchargeable sur Internet ou à disposition dans des magazines informatiques.
Ainsi, dans le modèle de développement des logiciels libres, le « pouvoir » de décision se déplace vers l’utilisateur :
de fait, l’intérêt des prestataires informatiques est d’essayer de répondre au mieux aux besoins des utilisateurs, dans un objectif d’optimisation du service aux clients. L’utilisateur n’est pas « enfermé » dans la relation client/prestataire informatique du modèle des logiciels propriétaires, où il ne peut pas facilement ni changer d’outil, ni changer de prestataire.

Une opportunité donc.

Mais quels en sont les risques ?

Parce-qu’ils n’ont pas de coût d’acquisition, les logiciels libres poussent à l’opportunisme : le décideur a le raisonnement suivant : c’est gratuit, donc je l’utilise. Or ces logiciels, comme tous logiciels, ont un coût de mise en place non négligeable, notamment ceux inhérents à l’intégration dans le système d’information de l’entreprise.
Aussi, même lors du remplacement de la suite bureautique Microsoft par Open Office, il est essentiel d’en évaluer les coûts.

En définitive, les logiciels libres sont une opportunité pour les entreprises, dans la mesure où les coûts de mise en place sont maîtrisés.

Une vision de l’informatique plus citoyenne ?

A l’heure d’un bouleversement médiatisé du monde de l’informatique avec pour emblème la suite bureautique OpenOffice.org, adoptée par le ministère de l’intérieur en lieu et place de la suite bureautique Microsoft Office depuis maintenant plusieurs mois, il est important de noter avec objectivité les éléments positifs et négatifs d’une révolution commerciale et stratégique : les logiciels libres.

Tout d’abord, qu’est-ce qui caractérise un logiciel libre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre

Ainsi, on peut voir les logiciels libres, un peu comme des logiciels « publics », qu’on peut utiliser, modifier, distribuer en toute liberté.

Ces notions de liberté et d’égalité de tous face à ces logiciels qualifiés de « libres », en font des outils au service d’une vision plus citoyenne de l’informatique. De plus, les logiciels les plus performants de ce mode d’existence de logiciels, sont souvent ceux qui sont soutenus par des communautés internationales (de développeurs, de traducteurs et d’utilisateurs), composés de plusieurs centaines de personnes.

De tels logiciels, permettent entre autre, à des petites entreprises informatiques de ce placer en concurrence avec certains monopole : on peut retenir le face à face de Microsoft depuis 1994, avec de petites sociétés de services Françaises, en lice pour la migration du parc bureautique de plusieurs administrations Françaises !

Les limites des logiciels libres

Toutefois, il faut préciser que les logiciels libres ne couvrent pas la totalité des besoins en informatique : pour un outil aussi courant qu’un logiciel bureautique, le nombre d’utilisateurs permet à des entreprises de tirer leurs revenus des services autour du logiciel : support, formations…

Mais il est généralement admis qu’à moins de 1 million d’utilisateurs potentiels, ce type d’économie n’est pas viable.

De plus, un certain nombre de projets de logiciels libres ne sont pas (et ne seront jamais) pérennes :
il faut identifier qu’elle est le marché potentiel et l’entreprise pilote du projet qui ne doit pas avoir pour ambition, d’utiliser ce type de développement pour se faire connaître et vendre, après avoir constitué une population d’utilisateurs, un logiciel tout à fait dans la logique « propriétaire ». «