Une vision de l’informatique plus citoyenne ?

A l’heure d’un bouleversement médiatisé du monde de l’informatique avec pour emblème la suite bureautique OpenOffice.org, adoptée par le ministère de l’intérieur en lieu et place de la suite bureautique Microsoft Office depuis maintenant plusieurs mois, il est important de noter avec objectivité les éléments positifs et négatifs d’une révolution commerciale et stratégique : les logiciels libres.

Tout d’abord, qu’est-ce qui caractérise un logiciel libre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Logiciel_libre

Ainsi, on peut voir les logiciels libres, un peu comme des logiciels « publics », qu’on peut utiliser, modifier, distribuer en toute liberté.

Ces notions de liberté et d’égalité de tous face à ces logiciels qualifiés de « libres », en font des outils au service d’une vision plus citoyenne de l’informatique. De plus, les logiciels les plus performants de ce mode d’existence de logiciels, sont souvent ceux qui sont soutenus par des communautés internationales (de développeurs, de traducteurs et d’utilisateurs), composés de plusieurs centaines de personnes.

De tels logiciels, permettent entre autre, à des petites entreprises informatiques de ce placer en concurrence avec certains monopole : on peut retenir le face à face de Microsoft depuis 1994, avec de petites sociétés de services Françaises, en lice pour la migration du parc bureautique de plusieurs administrations Françaises !

Les limites des logiciels libres

Toutefois, il faut préciser que les logiciels libres ne couvrent pas la totalité des besoins en informatique : pour un outil aussi courant qu’un logiciel bureautique, le nombre d’utilisateurs permet à des entreprises de tirer leurs revenus des services autour du logiciel : support, formations…

Mais il est généralement admis qu’à moins de 1 million d’utilisateurs potentiels, ce type d’économie n’est pas viable.

De plus, un certain nombre de projets de logiciels libres ne sont pas (et ne seront jamais) pérennes :
il faut identifier qu’elle est le marché potentiel et l’entreprise pilote du projet qui ne doit pas avoir pour ambition, d’utiliser ce type de développement pour se faire connaître et vendre, après avoir constitué une population d’utilisateurs, un logiciel tout à fait dans la logique « propriétaire ». « 

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